Marcel Groleau
Président général
Des experts de l’imprévu
Les producteurs et productrices agricoles sont des experts de l’imprévu. Conditions météorologiques, ravageurs des cultures, maladies des troupeaux, fluctuation des marchés et de l’environnement d’affaires : travailler avec la nature et en faire son métier, c’est continuellement s’adapter à des situations qui évoluent pour le meilleur ou pour le pire en raison de facteurs que nous ne contrôlons pas.
Marcel Groleau
Président général
Des experts de l’imprévu
Les producteurs et productrices agricoles sont des experts de l’imprévu. Conditions météorologiques, ravageurs des cultures, maladies des troupeaux, fluctuation des marchés et de l’environnement d’affaires : travailler avec la nature et en faire son métier, c’est continuellement s’adapter à des situations qui évoluent pour le meilleur ou pour le pire en raison de facteurs que nous ne contrôlons pas.
Le secrétaire général de l’ONU a qualifié la pandémie de COVID-19 de pire crise planétaire depuis la Deuxième Guerre mondiale. Peu d’entre nous avons vécu un bouleversement d’une telle ampleur. Il fallait donc s’adapter au mieux et rapidement à une situation tout à fait nouvelle, inédite.
Des décisions difficiles devaient être prises rapidement, au meilleur de nos connaissances et des informations existantes. La main-d’œuvre locale et étrangère sera-t-elle disponible? Est-ce que je cours le risque de m’en tenir à mon plan d’ensemencement préparé l’automne dernier? Les abattoirs résisteront-ils si des éclosions surviennent? L’autocueillette sera-t-elle permise et à quelles conditions? Quand les restaurants et le marché institutionnel rouvriront-ils? Dois-je me lancer dans la vente en ligne? Les consommateurs seront-ils au rendez-vous? Et c’est sans compter les aléas familiaux et autres engendrés par la pandémie. Beaucoup de questions et de stress, et ce n’est pas fini puisque nous devons prendre maintenant des décisions pour le printemps prochain.
Dès les premières heures de la crise et des mois durant, l’Union a tout mis en œuvre pour obtenir le maximum d’informations, insister auprès des gouvernements pour obtenir plus de précisions et favoriser des conditions de production optimales.
Nous avons communiqué sur une base hebdomadaire, entre autres au moyen d’infolettres, pour diffuser ces informations le plus rapidement possible, sensibiliser les décideurs aux enjeux des différents secteurs au fur et à mesure qu’ils se présentaient et rassurer la population sur l’approvisionnement alimentaire mise à rude épreuve par la pandémie. Il fallait agir rapidement et sur plusieurs fronts. À cet égard, je dois saluer le travail et la disponibilité des ministres de l’Agriculture du Canada et du Québec, Mme Marie-Claude Bibeau et M. André Lamontagne.
Les élus et les employés de l’Union et des groupes affiliés ont fait preuve d’ingéniosité, d’adaptation et d’une très grande disponibilité. L’agriculture et l’alimentation étant des services essentiels, le travail ne pouvait s’arrêter. Des moyens technologiques ont été mis à contribution, la mise en marché collective a su faire face aux situations qui ont perturbé les chaînes de production des différents secteurs et nous avons lancé de nouvelles initiatives, tels le mouvement et l’application Mangeons local plus que jamais!
Au-delà des soubresauts et des aléas, la crise sanitaire a accentué l’engouement de nos concitoyens pour les produits de chez nous. Il faut s’appuyer sur cette tendance forte et, surtout, y répondre. Nous sommes liés aux citoyens du Québec. Nous partageons ce beau territoire. Le Dialogue sur l’autonomie alimentaire du Québec, mené cet automne par l’Institut du Nouveau Monde, va contribuer, je l’espère, à renforcer ce lien entre producteurs agricoles et consommateurs québécois par une meilleure compréhension mutuelle des uns et des autres.
La crise sanitaire va durer encore un certain temps. Il nous faudra être résilients et traverser ensemble les prochains mois. Notre meilleur atout, c’est notre force collective. C’est sur ce socle que s’est construite l’UPA. Il nous faut cultiver cet héritage pour les générations qui nous suivent.
Charles‑Félix Ross
Directeur général
Les producteurs peuvent être fiers de leur Union
Ici comme ailleurs dans le monde, la pandémie de COVID‑19 a frappé de plein fouet chaque aspect de notre quotidien, tant personnel que professionnel. Dès le mois de mars et pendant des mois durant, des décisions importantes ont dû être prises dans un contexte d’incertitude.
Charles‑Félix Ross
Directeur général
Les producteurs peuvent être fiers de leur Union
Ici comme ailleurs dans le monde, la pandémie de COVID‑19 a frappé de plein fouet chaque aspect de notre quotidien, tant personnel que professionnel. Dès le mois de mars et pendant des mois durant, des décisions importantes ont dû être prises dans un contexte d’incertitude. Chaque semaine amenait son lot de nouvelles mesures de confinement et d’impacts négatifs sur la filière agroalimentaire, sans savoir si les choses iraient pour le mieux ou pour le pire dans les mois suivants. Le défi était de taille et les producteurs, aujourd’hui, peuvent être fiers de leur Union.
L’organisation a fait preuve d’une résilience exceptionnelle tout au long de l’année, et ce, sur tous les plans. En misant sur le professionnalisme de ses permanents, l’engagement des administrateurs de l’Union, et en utilisant à bon escient les nouvelles technologies, elle a su rapidement s’ajuster aux directives des autorités sanitaires, remplir ses obligations budgétaires et assurer la continuité des services aux producteurs, tout en protégeant la santé de ses employés.
Elle a aussi déployé beaucoup d’efforts auprès des instances gouvernementales concernées pour atténuer l’impact de la pandémie sur le secteur agricole québécois. Je pense notamment à nos représentations auprès du gouvernement canadien pour permettre la venue des travailleurs étrangers temporaires (TET), essentiels à l’agriculture de chez nous. Je pense aussi à l’investissement de 45 M$ du gouvernement du Québec, qui a permis l’embauche de milliers de travailleurs québécois pour combler les besoins de main‑d’œuvre. Je fais également référence à notre insistance, tout au long de la crise, pour que des programmes de soutien efficaces soient mis à la disposition des producteurs. Toutes les informations pertinentes ont été régulièrement communiquées à nos membres, par le Web ou autrement.
Dans ce grand bouleversement, l’Union a continué d’agir et d’innover, qu’il s’agisse de l’Opération sécheresse 2020, de l’application Mangeons local plus que jamais!, du Dialogue sur l’autonomie alimentaire du Québec en collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde, du lancement de SCF Conseils ou de la création d’un nouveau groupe de travail sur la relève syndicale et la mixité. Il nous paraissait essentiel non seulement de nous ajuster à la crise, mais aussi de continuer d’avancer. Nous avons refusé de simplement sauver les billes, car malgré la pandémie et l’incertitude, il y aura un « après COVID ».
C’est d’ailleurs pourquoi l’Union a défendu les intérêts des producteurs dans une multitude de dossiers dépassant le contexte de crise sanitaire. Pensons notamment aux améliorations requises au nouveau Programme de crédit de taxes foncières agricoles, aux consultations prébudgétaires des gouvernements canadien et québécois, aux frais exorbitants exigés par Walmart et ses concurrents ou au nouveau Régime d’autorisation gouvernementale. Tous ces dossiers sont déterminants pour l’avenir des producteurs et il fallait s’y attaquer de toutes nos forces.
Toutes ces réalisations ont été possibles parce que les producteurs, au fil des ans, ont investi dans leur Union. Ce choix collectif a permis de traverser une crise sans précédent, d’accélérer des changements à venir et de demeurer au diapason des besoins actuels et futurs des agriculteurs du Québec. Conformément à son Plan de développement en devenir, l’Union a su continuer d’influencer et de proposer les assises d’une politique agricole performante; de se mobiliser pour maintenir sa capacité d’action collective; d’offrir son expertise et d’accroître les services et l’accompagnement offerts aux entreprises agricoles. Peu de groupes, dans la société, peuvent compter sur une force collective aussi efficace, résiliente et innovante que l’Union. Les producteurs peuvent en être fiers, particulièrement cette année.
Charles‑Félix Ross
Directeur général
Les producteurs peuvent être fiers de leur Union
Ici comme ailleurs dans le monde, la pandémie de COVID‑19 a frappé de plein fouet chaque aspect de notre quotidien, tant personnel que professionnel. Dès le mois de mars et pendant des mois durant, des décisions importantes ont dû être prises dans un contexte d’incertitude. Chaque semaine amenait son lot de nouvelles mesures de confinement et d’impacts négatifs sur la filière agroalimentaire, sans savoir si les choses iraient pour le mieux ou pour le pire dans les mois suivants. Le défi était de taille et les producteurs, aujourd’hui, peuvent être fiers de leur Union.
L’organisation a fait preuve d’une résilience exceptionnelle tout au long de l’année, et ce, sur tous les plans. En misant sur le professionnalisme de ses permanents, l’engagement des administrateurs de l’Union, et en utilisant à bon escient les nouvelles technologies, elle a su rapidement s’ajuster aux directives des autorités sanitaires, remplir ses obligations budgétaires et assurer la continuité des services aux producteurs, tout en protégeant la santé de ses employés.
Elle a aussi déployé beaucoup d’efforts auprès des instances gouvernementales concernées pour atténuer l’impact de la pandémie sur le secteur agricole québécois. Je pense notamment à nos représentations auprès du gouvernement canadien pour permettre la venue des travailleurs étrangers temporaires (TET), essentiels à l’agriculture de chez nous. Je pense aussi à l’investissement de 45 M$ du gouvernement du Québec, qui a permis l’embauche de milliers de travailleurs québécois pour combler les besoins de main‑d’œuvre. Je fais également référence à notre insistance, tout au long de la crise, pour que des programmes de soutien efficaces soient mis à la disposition des producteurs. Toutes les informations pertinentes ont été régulièrement communiquées à nos membres, par le Web ou autrement.
Dans ce grand bouleversement, l’Union a continué d’agir et d’innover, qu’il s’agisse de l’Opération sécheresse 2020, de l’application Mangeons local plus que jamais!, du Dialogue sur l’autonomie alimentaire du Québec en collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde, du lancement de SCF Conseils ou de la création d’un nouveau groupe de travail sur la relève syndicale et la mixité. Il nous paraissait essentiel non seulement de nous ajuster à la crise, mais aussi de continuer d’avancer. Nous avons refusé de simplement sauver les billes, car malgré la pandémie et l’incertitude, il y aura un « après COVID ».
C’est d’ailleurs pourquoi l’Union a défendu les intérêts des producteurs dans une multitude de dossiers dépassant le contexte de crise sanitaire. Pensons notamment aux améliorations requises au nouveau Programme de crédit de taxes foncières agricoles, aux consultations prébudgétaires des gouvernements canadien et québécois, aux frais exorbitants exigés par Walmart et ses concurrents ou au nouveau Régime d’autorisation gouvernementale. Tous ces dossiers sont déterminants pour l’avenir des producteurs et il fallait s’y attaquer de toutes nos forces.
Toutes ces réalisations ont été possibles parce que les producteurs, au fil des ans, ont investi dans leur Union. Ce choix collectif a permis de traverser une crise sans précédent, d’accélérer des changements à venir et de demeurer au diapason des besoins actuels et futurs des agriculteurs du Québec. Conformément à son Plan de développement en devenir, l’Union a su continuer d’influencer et de proposer les assises d’une politique agricole performante; de se mobiliser pour maintenir sa capacité d’action collective; d’offrir son expertise et d’accroître les services et l’accompagnement offerts aux entreprises agricoles. Peu de groupes, dans la société, peuvent compter sur une force collective aussi efficace, résiliente et innovante que l’Union. Les producteurs peuvent en être fiers, particulièrement cette année.
Portrait de l’Union
L’UPA représente les quelque 42 000 producteurs et productrices agricoles ainsi que tous les producteurs forestiers du Québec. Ils sont regroupés suivant une double structure : selon le territoire géographique auquel ils appartiennent, c’est le « secteur général », et selon le type de production agricole qu’ils exercent, c’est le « secteur spécialisé ».
L’Union est présente partout au Québec. Depuis 96 ans, elle poursuit la mission de promouvoir, de défendre et de développer les intérêts de tous les producteurs agricoles et forestiers du Québec, sans distinction.
Organisation
Marcel Groleau
Président généralMartin Caron
Premier vice-président généralPaul Doyon
Deuxième vice-président généralDaniel Habel
Membre du conseilGyslain Loyer
Membre du conseilMario Théberge
Membre du conseilChristian Overbeek
Membre du conseilGilbert Marquis
Bas-Saint-LaurentGérard Bouchard
BiologiqueCharles-Félix Ross
Directeur généralAlain Bélisle
Directeur, Direction gestion des ressources humainesIsabelle Bouffard
Directrice, Direction recherches et politiques agricolesDenis Corbeil
Directeur, Direction technologies de l’informationCharles Couture
Directeur des publications, La Terre de chez nous et ses publicationsMagali Delomier
Directrice, Direction affaires publiques et syndicalesPatrick Lareau
Directeur, Direction des affaires institutionnelles, Direction généraleStéphanie Lavallée
Adjointe exécutive, Direction généraleDenis Roy
Trésorier et directeur, Direction finances et main‑d’œuvre agricoleDiane Simard
Directrice, Direction des affaires juridiquesTaux d'adhésion des producteurs
au 31 juillet 2020
fermes
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membres
Taux d'adhésion 2020
Taux d'adhésion 2019
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Taux d'adhésion 2020
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Taux d'adhésion 2020
Volume de la production couvert par la mise en marché collective au Québec en 2019-2020
Les retombées d’une approche collective pour la commercialisation des produits agricoles sont nombreuses et bénéficient à l’ensemble de la société. En plus d’être efficace, ordonnée et équitable, cette formule permet aux producteurs de mettre en commun des ressources et d’investir collectivement dans des projets de promotion, de recherche et de développement. Au Québec en 2019‑2020, 89,2 % des produits agricoles ont été mis en marché collectivement.
Acériculture
Apiculture
Bleuets Saguenay–Lac-Saint-Jean
Bois
Bovins
Lait de chèvre
Grains
Fraises et framboises
Grands gibiers
Lait
Lapins
Légumes de transformation
Maraîchers
Œufs
Œufs d’incubation
Ovins
Pommes
Pommes de terre
Porcs
Serre
Volailles
Total
Sommes investies en recherche, en dons et en promotion
Toutes les sommes investies collectivement en promotion et en publicité contribuent à accroître la demande pour les produits alimentaires québécois. Quant aux investissements que font les producteurs dans le domaine de la recherche et du développement, ils visent l’amélioration continue de la qualité des produits et des pratiques agricoles. Cela bénéficie autant aux consommateurs qu’aux entreprises en aval de la production. Les agriculteurs sont aussi interpellés par les besoins des plus démunis et l’importance de promouvoir de saines habitudes alimentaires. Voilà pourquoi chaque année ils remettent à la communauté des dons en argent et en denrées agricoles.