En mars, dans les heures qui ont suivi l’annonce du gouvernement canadien sur la fermeture des frontières, l’Union et plusieurs partenaires sont intervenus publiquement pour rappeler que cette décision allait empêcher la venue au Québec de quelque 16 000 travailleurs étrangers temporaires (TET) en provenance du Mexique, du Guatemala et d’autres pays. L’absence de ces travailleurs essentiels à la filière agroalimentaire québécoise allait entraîner des conséquences désastreuses sur le secteur agricole, plus particulièrement horticole. Cette sortie, jumelée aux représentations intenses auprès des intervenants gouvernementaux concernés, a convaincu le gouvernement canadien de faire une exception et de permettre la venue des TET au pays.
L’Union a dès lors participé activement à l’élaboration des lignes directrices fédérales et provinciales visant à sécuriser l’arrivée et le séjour des TET au pays, tout en plaidant en faveur d’un programme fédéral permettant d’amoindrir les frais engagés pendant leur quarantaine obligatoire. L’UPA a eu gain de cause et le programme d’aide a été annoncé dès la mi-avril.